Aurélie

Pour Aurélie, les Alpes en elles-mêmes n’ont rien d’exotique: jeune littéraire, elle travaille sur une thèse avec le titre provisoire "Le relief alpin au XVIIIe siècle : la montagne en discours et en récits". C’est pourquoi elle est tombée sur notre académie d’été, en cherchant un document au titre "Tableau de la Suisse".
Les Grisons sont encore un territoire à découvrir. Elle y a fait un camp de scout quand elle avait 12 ans, à Lavin, village presque voisin de Ardez. La Basse-Engadine lui plaît beaucoup pour ses vieilles maisons couvertes de décorations, mais aussi pour les sommets qui l’attendent. Aurélie pense revenir pour le Biancograt à la Bernina. Elle apprécie de passer une semaine à la montagne, ou tout près, et de la regarder d'un nouveau regard. C’est son sujet ; de nouveaux points de vue ne peuvent que l’enrichir.
Le Valais par contre, elle le connaît très bien, surtout les sommets. Aurélie a fait plusieurs 4000, dont la pointe Dufour et d’autres dans le massif du Mont Rose, des Mischabel et en Valais central. La prochaine fois, elle s’attaquera à la traversée du Weisshorn ou celle du Liskamm peut-être.
En passant, Aurélie remarque qu’en fait, elle s’éloigne de la littérature, qu’elle voulait faire depuis qu’elle avait 15 ans, vers la montagne – c’est normal, il y a de l’évolution dans la vie !
En effet, ses prochaines grandes vacances en janvier 2010 la conduisent en Equateur où elle aimerait faire son premier 5000. Aurélie veut découvrir de nouveaux paysages, à pied, en grimpant ou à ski. J’espère qu’elle trouvera des réponses, des surprises et, en partie, son bonheur.

Mirjam