Née à Berne, Bea est une suisse-allemande typique d’un point de vue romand : blonde, charmante, aimable, un peu maniaque, chaleureuse sans être envahissante, et un accent tout bâlois quand elle parle français. Ayant fait toutes ses études scolaires dans un petit village hors de portée de tout étranger, elle n’a de contact direct avec le « reste » du monde que lors de ses vacances dans le sud de la France. Pourtant, Bea parle et comprend bien le français, premier signe d’une importante ouverture interculturelle. Cette ouverture se confirme par le choix délibéré de poursuivre ses études d’économie politique à Genève dès janvier 2008. Par la suite elle souhaite effectuer un stage entre son Bachelor et Master en Espagne, et terminer par son Master aux USA car elle se sens un peu à l’étroit dans une Suisse qui « a ses limites ». Quand on lui demande ce qu’elle pense du « Röstigraben », elle vous répond que c’est surtout une fiction médiatique et que la réalité est beaucoup plus complexe. Néanmoins, jusqu’à un passé très récent, elle n’avait néanmoins pas d’amis francophones ou italophones… Enfin, pour permettre la compréhension mutuelle des cultures, elle considère que le plus important est de comprendre que des différences existent et de les prendre en compte sans faire d’amalgame ou de généralisation. D’ailleurs, en étudiant à Bâle, ville qu’elle considère comme cosmopolite, elle trouve naturel, voir normal que les différentes cultures cohabitent harmonieusement.
19/07/2007
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4 commentaires:
Selon vous, faut-il dire Suisse allemand ou Suisse alémanique ?
Je crois que c'est mieux de dire suisse alémanique, car ils sont suisse et de langue germanopone. En plus, on ne dit pas suisse-français, bien que l'on dise suisse-italien. Donc, je pense que les deux sont possibles, mais ma préférence va pour suisse alémanique
très beau texte:) et je suis d'accord pour dire que la frontière entre romands et alémaniques est trop souvent marquée pour justifier des querrelles de clochers vieilles du moyen-âge qui n'ont plus aucun intérêt aujourd'hui. Néant moins, on sent au niveau administratif et sur le plan de l'urbanisme que la parité est loin d'être égale...
Je suis encore d'accord quand les "limites" de notre beau pays sont mises entre les citoyens eux-mêmes... Et que, pour reprendre la vision du Parti Démocrate Chrétien, auquel j'ai décidé d'adhérer, la Suisse a des valeurs que chacun doit pouvoir prétendre s'en instruire et les défendre avec pleine conviction, sans qu'il y ait de différence sociale à l'origine de cet apprentissage. Ainsi, je pense que le peuple suisse se met lui même des limites en estimant que certains sont dignes et pas d'autres, car nous avons tous les mêmes devoirs, et les mêmes chances de pouvoir appliquer nos droits, dans le but de la préservation de nos valeurs, de notre culture et de l'enrichissement intellectuel de la Suisse. J'entends par valeurs, le fondement même de notre patimoine.
Antoine Jaquenoud
Etudiant, 24 ans
UNIL, Lausanne
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